Le Quiz Femmes et Filles de Science

Elles sont chercheuses, inventrices, techniciennes, connues ou moins connues, au CNRS et dans le monde : testez vos connaissances sur les femmes scientifiques et l’égalité dans la recherche.

Résultats

Bravo, vous aviez déjà une grande culture au sujet des femmes en sciences et sur la politique d’égalité du CNRS! N’hésitez pas parcourir notre site pour en découvrir plus, et à diffuser ce quiz autour de vous.   N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter « Corégalité » de la Mission pour la place des femmes au CNRS, en bas de cette page.

N’ayez pas trop de déception, les questions étaient difficiles.

Nous espérons que vous avez découvert de nouveaux faits sur les femmes et les sciences ainsi que sur la politique d’égalité du CNRS.

 

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#1. Le 11 février est une journée internationale de l’ONU créée en 2015. Quel est son intitulé ?

D. : « Journée internationale des femmes et des filles de science », car il s’agit aussi de promouvoir la place des filles dans les études scientifiques.

Voici le site officiel de cette journée https://www.un.org/fr/observances/women-and-girls-in-science-day

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#2. Les filles ont le droit de passer le baccalauréat depuis

C. Le programme du baccalauréat devient le même pour les filles et pour les garçons en 1924, mais depuis 1919 un baccalauréat spécial pour les femmes existait déjà. En 1861 Julie Daubié fut la première femme à obtenir le baccalauréat mais c’était à titre dérogatoire et il a fallu l’intervention de l’impératrice Eugénie en personne pour que l’administration accepte de lui délivrer le diplôme.

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#3. Les parents encouragent plus leurs garçons à s’intéresser aux sciences que leurs filles.

C. C’est vrai mais c’est souvent inconscient car les parents croient généralement donner la même éducation à leurs enfants. Par exemple les parents donnent plus d’explications à leurs garçons, quand un enfant pose une question liée aux sciences (cf. cette recherche)

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#4. Les manuels de mathématiques sont sexistes.

C. De nombreuses études en France et à l’étranger ont montré que les exemples, les illustrations et la rédaction des exercices valorisent et encouragent le rapport aux mathématiques des garçons. Une journée d’études y sera consacrée le 16 mars à l’institut Poincaré https://femmes-et-maths.fr/2023/10/23/les-femmes-et-les-mathematiques-dans-les-manuels-scolaires/

 

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#5. La proportion de femmes obtenant le doctorat en France est :

A. Avec un peu moins de 44% de femmes parmi les doctorats décernés, la France est en dessous de la moyenne des 27 pays membres de l’UE, 48%. La France est au même niveau que l’Autriche et la Belgique et derrière l’Allemagne ou la Suède.

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#6. Quand un homme s’attribue les mérites du travail ou d’une découverte d’une femme, on appelle cela…

C. C’est « l’effet Matilda », expression créée par Margaret Rossiter en hommage à une féministe américaine du 19e siècle, Matilda Gage. Le cas de de Rosalind Franklyn est un exemple de l’effet Matilda.

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#7. Rosalind Franklin (1920-1958) est co-découvreuse…

B. Malgré le rôle de Rosalind Franklin dans la découverte de la structure double hélicoïdale de l’ADN, les chercheurs qui ont reçu le prix Nobel en 1962 pour cette découverte ne l’ont jamais mentionnée. Sa contribution est désormais attestée et reconnue par la communauté scientifique.

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#8. Laquelle de ces inventions n’a pas été inventée par une femme

B. La fibre optique a pu être fabriquée grâce aux travaux de Charles Kao. Les trois autres inventions ont été faites par des femmes.
Le principe du « saut de fréquences » au cœur du GPS et du wifi a été co-inventé avec George Antheil par Hedy Lamarr, qui n’était pas scientifique professionnelle mais comédienne à Hollywood.
C’est Sybil Rock a développé l’outil mathématique pour analyser les résultats des spectromètres de masse
Le kevlar a été créé par Stephanie Kwolek.

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#9. En 2014, Maryam Mirzakhani est devenue la première femme…

B. Elle fut la première femme à recevoir la médaille Fields de mathématiques, prestigieux prix de cette discipline réservé aux moins de 40 ans.

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#10. Irène Joliot-Curie a remporté le prix Nobel de chimie en 1935, pour quel autre fait marquant est-elle connue ?

A. Irène Joliot-Curie a fait partie du gouvernement en 1936 alors qu’elle n’avait pas le droit de vote (obtenu en 1944, les femmes en ont bénéficié pour la première fois aux municipales de 1945). 3 femmes sont nommées au gouvernement de Léon Blum, par les 15 sous-secrétaires d’état : Suzanne Lacore (santé publique et protection de l’enfance), Cécile Brunschvicg (éducation nationale), et Irène Joliot-Curie (recherche scientifique).

Elle n’a pas donné de nom à un élément du « tableau périodique », contrairement à sa mère Marie Skłodowska-Curie, qui a baptisé le polonium en hommage à son pays natal.
Quand-à la Société chimique de France, elle décerne plusieurs prix qui ne portent que des noms d’hommes.

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#11. La proportion de femmes parmi les chercheurs CNRS est de

A. Il y a près de 35% de femmes dans les effectifs de chargés de recherche et directeurs de recherche. La proportion augmente année après année grâce aux nouveaux recrutements. Les membres du Comité National du CNRS y veillent.

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#12. Au CNRS, dans quel institut les chercheuses sont-elles le plus nombreuses en proportion ?

C. Elles sont environ 50% parmi les titulaires en sciences humaines et sociales, devant la biologie (43%) et l’écologie (40%), puis la chimie (35%). En nombre absolu, c’est en biologie qu’elles sont le plus nombreuses (plus de 1000 !).

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#13. 75 personnes ont reçu la prestigieuse médaille d’or du CNRS, depuis sa création en 1954. Combien sont des femmes ?

A. 7 femmes ont reçu la médaille d’or du CNRS, plus prestigieuse récompense scientifique française, et le rythme s’accélère ! Par ordre chronologique, ce sont : en 1975 l’égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, en 1986 l’embryologue Nicole Le Douarin, en 2013 la biologiste Margaret Buckingham, en 2016 la mathématicienne Claire Voisin, en 2018 la philologue et philosophe Barbara Cassin, en 2020 l’astrophysicienne Françoise Combes, en 2023 l’écologue Sandra Lavorel.

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#14. Au CNRS, 50% des personnels de soutien (scientifiques, techniques et administratifs) sont des femmes. La proportion de femmes parmi les T (techniciennes et techniciens) est de

C. Deux techniciens sur trois sont des techniciennes, alors que la proportion est exactement inverse parmi les ingénieurs de recherche (IR), le corps le plus élevé.  On appelle ce phénomène le « plafond de verre ».

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#15. Laquelle de ces réalisations a reçu la médaille de la médiation scientifique du CNRS ?

C. Médaille de la médiation 2022, Les décodeuses du numérique a été réalisé par CNRS Sciences informatiques avec l’association Femmes et Sciences et l’illustratrice Léa Castor. Un kit pédagogique est téléchargeable pour les enseignants. https://www.ins2i.cnrs.fr/fr/les-decodeuses-du-numerique
NB : Brillante n’existe pas… pour l’instant.

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